jeudi 18 décembre 2014

Des évidences a méditer

" La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège soit qu'elle punisse."

Ainsi donc, la liberté ne s’achèterait pas ? Démagogie ? Cynisme vulgaire ? Sophisme ? Une certitude on nous prend pour des c...s, et même des très, très gros c...s.

" Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent pas les obligations de l’État, qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable et un genre de vie qui ne soit pas contraire à la santé."        
                                                      Montesquieu

Encore plus fort, totalement d'actualité. Écris il y a plus de 200 ans.

" Je crois que si on veut bien en étudier la nature et les effets, on demeurera convaincu que soit dans ses commencements, soit dans sa médiocrité, le commerce est très avantageux à une nation, mais qu'arrivé à son plus haut période par ses progrès ultérieurs, il lui devient réellement dangereux et funeste.
D'abord, il pourvoit aux nécessités mutuelles des nations commerçantes, il prévient leurs besoins, il augmente leurs connaissances, il les guérit des préjugés, il y étend les sentiments d'humanité.
Ensuite, il procure au peuple des agréments, il multiplie le nombre des citoyens, il bat de la monnaie, il fait naître les sciences et les arts, il dicte des lois équitables, il répand au long et au large l'abondance et la prospérité.
Mais parvenu enfin à son troisième et plus haut période, il change de nature et produit de tous autres effets. Il amène les superfluités avec l'opulence, il engendre l'avarice, il enfle le luxe, et en même temps qu'il porte parmi les personnes du plus haut rang un raffinement de délicatesse qui achève de les amollir, il corrompt visiblement les principes de toute la nation. Mais ce commerce ne peut donner à un peuple qu'une puissance momentanée. Cette opulence dont il est si fier disparaît promptement parce que les frais d'un riche commerce étant augmentés, on abandonne ses propres marchandises pour courir après celles d'un peuple pauvre où la main-d’œuvre est à bon marché." 
                                                                        Mably

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