dimanche 13 novembre 2011

La non-demande en mariage


Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...

R:
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin


Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!

+R:

Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite

+R:

On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.

+R:

Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"

+R:

De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

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samedi 12 novembre 2011

Si les petits ruisseaux font les grandes rivières Les petites mains l'air de rien font les gros salaires

Les Petites Mains:

Les petites mains ça turbine
Pour construire les berlines
Que tu t'achètes en double
Les petites mains dans le bâti
Font du bruit mais tant pis
Y'a des palaces au bout
Vu combien tu t'en sers
Ce serait bien que tu les serres
Sincèrement tant qu'à faire

(Refrain)
Si les petits ruisseaux font les grandes rivières
Les petites mains l'air de rien font les gros salaires
Si les uns friment sur des yachts en pleine mer
Les petites mains rament loin derrière

Les petites mains ça lessive
Tes cachemires et tes chemises
Et tes futals en velours
Les petites mains ça s'abîme
Dans des milliers d'usines
Pour pas grand chose en retour
Vu combien tu les paies
T'étonnes pas des piquets
De grève et gare aux mois de mai

(Refrain)
Si les petits ruisseaux font les grandes rivières
Les petites mains l'air de rien font les gros salaires
Si les uns friment sur des yachts en pleine mer
Les petites mains rament loin derrière
Si les petits ruisseaux font les grandes rivières
Les petites mains l'air de rien font les gros salaires
Si la vie des uns fleure bon la croisière
Les petites mains rament loin derrière
Et elles t'adressent un doigt en l'air

mercredi 5 octobre 2011

Cherche parti politique de gauche désespérément


Dans cette cacophonie médiatique, ou les partis politiques ce confondent avec la téléréalité, les élections des uns ce succèdent avec les déboires judiciaires des autres.
Les promesses fusent, le prosélytisme est de rigueur, la démagogie l’arme fatale. Pourquoi cela changerait-il ? Chacun espère qu’il sera épargné socialement.
L’inquiétude, parfois, pousse à radicaliser son vote, un peu d’extrémiste de droite (« c’est pas totalement faux ce qu’ils disent des fois ! »), une pincé de gauche de comptoir (« qui veut un poster de Marie-Georges Buffet ? »), et on fait son œuvre dans les urnes.
Votons, c’est important, des gens sont morts pour ça ! Magnifique propagande pour entretenir un système qui préfère prendre des décisions en vase clos plutôt que de les soumettre à la population.
D’aucun nous disent que la politique est une chose sérieuse, soyons alors satisfait de voter pour des candidats triés sur le volet par une nomenklatura ou la haine et la compétition dominent. Somptueux projets sociaux, si vous cherchez de la cupidité, des règlements de compte, des clans, des affaires frauduleuses, des scandales, de la manipulation, du « c’est pas moi le vilain, c’est l’autre, de toute façon il dit que des conneries »…
Demain sera pareille à hier, nous aimons trop les chefs, les systèmes qui nous écrasent autant qu’ils nous rassurent, nous sommes des moutons (ils sont mignons les moutons, on a envie de les caresser !).
Une preuve ? « Aussi faut-il définir l’économie comme une alchimie cannibale, une discipline de transmutation qui à partir du temps des esclaves fait l’argent des maitres. Son mécanisme fonctionne de telle sorte qu’il absorbe les énergies, les forces, les vitalités, les singularités, les tempéraments, les caractères, les libertés individuelles de ceux qui disposent seulement de ce reliquat, leur corps, pour réduire celui-ci, le détruire, le briser et en extraire les larmes, le sang, la sueur d’un côté et l’or, de l’autre, avec lequel les maitres financeront des fêtes douées du pouvoir de leur faire oublier, un temps, qu’ils sont mortels. Avec de la dignité digérée, l’économie séparée produit les richesses qui financent les dépenses somptuaires. » Michel ONFRAY (Politique du rebelle).
Surtout ne le répétez pas, les riches vous font travaillez, quand même !

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lundi 12 septembre 2011

Mécréants de tous pays...


Préambule


Contrairement à l’idée reçue qui domine dans une société du politiquement correcte, il est bien plus difficile de tirer sur les ambulances que de dénoncer la fourberie.
En effet, le vilain tous le monde le connaît, il est identifié, cerné, il est la cause de tous les vices. L’ambulance, par contre, c’est fugace, rapide, ça ce faufile, c’est souverain sur la route (si, si, c’est la morale qui le dit) tous le monde l’aime bien et pourtant, à l’intérieur, on peut en cacher des vilains.

J’accuse ! Les biafras de le faire exprès !

A toi, oh biafra, qui avec ton estomac vide remplissait nos consciences de compassion à l’heure ou nous vidions nos assiettes.
Tu étais aussi récurant que l’ami RICORE.
« Tête de gondole » du lobby humanitaire, tu as perdu depuis quelques années ta place au grand banquet de l’actualité.
Qui s’insurge de la lutte inégale qui t’oppose aux myopathes riches et gras des pays industrialisés ?
Ou sont les squelettes, de mon enfance, qui rampaient sur le sable des déserts brûlants ?
Que deviennent ces ventres gonflés d’air offerts aux ripailles des journalistes ?
Force est de constater que le cliquetis de tes os n’intéresse plus nos cerveaux remplis de cellulite.
Et tu l’as pourtant bien cherché.
Tu n’as pas su t’adapter.
Tu nous proposait toujours les mêmes images figées, pas d’action, trop lent, des heures de films pour voir un bras bougé (qui plus est décharné).
Et comble de l’arrogance photogénique, des nuées de mouches autour de toi (que d’ailleurs tu devrais manger !) comme pour nous provoquer.
Non, décidément, tu ne fais aucun effort, nos vedettes ont des personnes plus honorables à sustenter ?
Ta chance tu n’as pas su la saisir. Pourtant, aujourd’hui tu pourrais te recycler, ranger ton orgueil au placard.
Tu es si proche des canons de la beauté de notre grande et belle société.
Combien de top model cherchent-elles à te ressembler ?
En vérité, biafra, je te le dis, si tu te servais du peu de matière grise qu’il te reste et si tu avais du cœur, tu ferais, sans doute, de la pub pour WEIGTH-WATCHER.

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mardi 16 août 2011

Petit rappel


Être jeune !



La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Ces années rident la peau, renoncer à son idéal ride l'âme. Ces préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande comme l'enfant insatiable : et après ? Il défie les évènements, et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune, ceci tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

                                                                                                Douglas Mac Arthur 
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samedi 5 mars 2011

Le RSA, outil démagogique ?

Le RSA, quelle belle invention ! Pour l'obtenir il faut avoir touché le fond. Alors magnanime le gouvernement de notre juste pays nous fait l'aumône d'une "aide" à rester dans notre merde. En effet, cette prime est conditionnelle à une situation sociale de chômeur en fin de droits. Rien de plus injuste ne pouvait être proposé. Les salariés aux maigres revenus (si, si, il y en a !), regarde d'un œil hagard cette disposition offrir un pouvoir d'achat équivalant au leur. Les salariés mieux payés, quand à eux, manifestent silencieusement le mécontentement de cotiser pour un groupe de profiteurs. Pour les derniers, très bien payés, c'est normal, charitable (laissez c'est pour moi).
La pauvreté et la misère ont, elles aussi, besoin de dignité. Il ne s'agit pas ici de reconnaitre que les uns et les autres aient raison, mais plutôt de promouvoir l'idée d'une prime inconditionnelle, donnée à tous, prélevé sur les revenus des institutions financières, que nous avons contribué récemment à renflouer. Qu'avons nous en retour, le devoir de continué à payer. Tous citoyens, de chaque pays, peut et doit réclamer ce minimum vital. Le simple fait d'être vivant génère de la richesse que certains accumulent de manière indécente. Sommes nous encore des humains si nous continuons à accepter que certains fassent une indigestion de richesses alors que d'autres meurent simplement parce qu'ils n'ont pas accès aux besoins fondamentaux. Ne rien faire c'est défendre ce système injuste, tous complices.
Faisons un rêve en commun, SOUTENONS L'IMPOSSIBLE, LE REVENU D'EXISTENCE POUR TOUT LES TERRIENS.

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vendredi 4 mars 2011

Rêve où réalité

Un revenu d'existence : une rente universelle versée à tout citoyen dès sa naissance et jusqu'à sa mort, sans autre mérite que celui d'exister (Lire le bel article de François Bousquet dans le n°72 du magasine NEXUS).
Et si nous le réclamions avec force, en effet, ne sommes nous pas tous, à tout niveau des rangs sociaux, les moteurs productifs et les acteurs majeurs de la croissance du système économique qui créent la richesse d'un petit nombre d'entre nous ?
Homo-consumériste, réveils toi, prends conscience de ta vrai place, ne défendons pas un système qui nous oppresse mais soutenons l'impossible. 
Tom Plaine lance l'idée du revenu universel... en 1796.

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